trump jeteElle est, pour moi, symbolisée par le couple malfaisant qui incarne pour moi  le capitalisme cynique et décomplexé de l’Amérique :  le candidat Donald Trump et son véritable vice président potentiel Elon Musk.

Le premier a amplement démontré à quel point sa conception de la démocratie et des rapports humains entre les femmes et les hommes est éloignée de ce que nous considérons comme le signe de la civilisation.

Ce grossier personnage d’une inculture abyssale , qui ment avec un aplomb sidérant, n’a rien à envier à Vladimir Poutine pour lequel il nourrit une fascination étonnante, et la gouvernance dont il rêve si par malheur il est élu, mettra à l’épreuve comme jamais les institutions que les Etats Unis aiment à présenter comme exemplaires, et sans doute la paix du monde.

Le second, dont la réussite repose sur un sens particulièrement aiguisé des affaires et de sa propre promotion, a compris que les dites affaires , qui dépendent beaucoup plus largement qu’il ne le reconnaitra jamais  des commandes publiques, peuvent se trouver en difficulté si les démocrates, partisans de la régulation de l’économie , voire du démantèlement des sociétés de la Tech jugée trop puissantes , se retrouvaient au pouvoir pour quatre nouvelles années.

Libertarien, admirateur du nouveau président de l’Argentine, partisan de la réduction des interventions de l’Etat au strict minimum il a compris qu’avec l’influençable Donald Trump il pouvait obtenir une vaste dérégulation de l’économie lui ouvrant un énorme espace de liberté pour déployer ses entreprises et accroitre pouvoir et revenus.

il sait qu’en détricotant lois et règlements, au prétexte de libérer l’énergie entrepreneuriale, il resterait tout de même une Loi, la loi du plus fort, la loi de la jungle, des mafieux et des tycoons voraces, mais il, espère en être le plus fort et le plus important.

Avec ce couple délétère, celui qui ne pense qu’à sauver sa peau et éviter la prison qui l’attend, et celui dont l’appétit n’a pas de limites s’annoncent bien, sans équivoque, les nouveaux barbares , décidés à ranger au placard de l’histoire la démocratie qu’ils perçoivent comme un frein à leurs ambitions.