MalosseAu premier tour dit on,  on choisit, et au deuxième on élimine. Choisir c’est d’abord avoir vraiment le choix et trouver l’offre politique qui correspond à vos convictions.

Dans la deuxième circonscription de haute Corse ou je vote et ou j’ai été à moi même à deux reprises candidat aux elections législatives, il n’y a pas de candidat qui représente ma famille de pensée, la gauche socialiste ou plutôt social réformiste. Il me reste donc à choisir parmi les candidats celui qui se rapproche le plus de mes convictions sans appartenir à cette famille.

Souhaitant que le président de la République puisse gouverner , je devrais normalement me prononcer pour le candidat qu’il a investi.

Ce n’est pour moi absolument pas envisageable: le candidat choisi par LREM représente le système giacobbiste , dont il a cautionné sans aucune réserve les pratiques et les turpitudes. Je combats ce système clanique et clientéliste et je n’entends pas lui  accorder la moindre caution.

Avec Henri Malosse dans cette circonscription, Julien Morganti à Bastia, et François Casasoprana à Ajaccio , LREM avait l’occasion de respecter ses engagements en Corse et d’investir des candidats incarnant le renouveau. En choisissant chaque fois le candidat d’un clan dont les principaux responsables se sont déconsidérés , il s’est à son tour déconsidéré.

Je voterai donc, au premier tour pour Henri Malosse: il n’appartient pas à ma famille de pensée mais il répond à quatre critères qui ont pour moi beaucoup d’importance:

1- Il sait de quoi il parle, contrairement à quelques uns de ses concurrents

2- Il est un fervent défenseur de l’Union Européenne, ce qui est pour moi fondamental

3- Il est partisan comme moi d’un Statut d’Autonomie pour notre Île, qui permette à l’assemblée de Corse d’élaborer des textes ayant force de Loi sur son territoire.

4- Il présente dans son programme des mesures importantes en matière de lutte contre les atteintes à la probité et le perfectionnement de la démocratie.

J’aurais pu, tout autant , voter pour le candidat de Femu a Corsica, mais je ne suis pas nationaliste: j’ai aux dernières territoriales voté au premier tour pour les candidats de ma famille politique, et au second tour j’ai voté et fait campagne pour la liste conduite par Gilles Siméoni.

C’est le mode de fonctionnement qui correspond le mieux à ce que je suis et je m’y tiendrai bien sûr le 18 juin.