Ainsi Emmanuel Macron, notre sémillant ministre de l’économie présente aujourd’hui sa démission au président de la République.

On me dira qu’il n’est pas le premier, et que d’autres ministres, et non des moindre auraient démissionné auparavant : s’il s’agit de Montebourg et Hamon je suis obligé de l’inscrire en faux, ils ont été virés, ce qui n’est pas la même chose. Seule Aurélie Filippetti a effectivement démissionné dans la foulée des deux précédents.

Il faut bien sûr attendre qu’il exprime les raisons pour lesquelles il a été amené à prendre cette décision.

Personne ne peut venir lui reprocher une décision de cette importance: Reste que malgré tout, s’il faut appeler chat un chat, comment appeler un ministre de l’économie qui démissionne quand les problèmes économiques de sont pas sont aussi importants, comment appeler un homme qui lâche celui qui l’a tiré de l’anonymat pour en faire un des ministres les plus importants du gouvernement quelques mois avant une échéance électorale aussi importante que celle qui l’attend ?

Moi je n’ai trouvé qu’un mot pour qualifier cette attitude : « La désertion ».

Il a certes un prédécesseur, Chevènement, qui avait abandonné son poste de ministre de la défense quand son pays entrait en guerre, et qui, ministre de Jospin, non seulement avait récidivé mais avait gravement contribué à faire perdre Jospin et la gauche en 2002 en se présentant sans aucune chance de succès à l’élection présidentielle.

Je ne le regretterai pas : bon vent !