Gilles Siméoni a tiré le signal d’alarme l’autre jour sur VSD en estimant que si un attentat islamiste venait à se produire en Corse ce serait, selon lui, la guerre civile.

Je ne pense pas que ce soit la guerre civile qui nous menace, même si je peux comprendre qu’un responsable politique de son niveau se doit de signaler à l’Etat le niveau du danger.

Je pense par contre que si un premier lynchage ou un premier pogrom devait un jour prochain se produire dans notre pays, c’est peut-être en Corse que le terrain est le plus favorable.

Non pas que nous autres corses soyons plus racistes que la moyenne nationale, car ce n’est pas du tout la réalité, mais parce que c’est en Corse que la population originaire du Maghreb est proportionnellement à la population la plus importante, comme est encore importante la population issue des rapatriés d’Algérie.

Comme d’habitude nous nous préoccupons des conséquences plus que des causes, et dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres il n’y a jamais eu la moindre anticipation des conséquences éventuelles d’une situation.

Commençons donc par nous poser les bonnes questions sur le modèle économique que nous avons choisi dans l’agriculture ou le bâtiment : un modèle qui repose largement sur l’acquisition d’une main d’œuvre pas chère.

Je suis né à Aléria, et je suis revenu m’y établir après avoir pris ma retraite : il n’y avait aucun travailleur maghrébin dans la région avant l’arrivée des rapatriés d’Algérie et l’importation pour favoriser leur implantation, du modèle viticole productiviste qui s’est effondré à la cave Depeille.

Il en est resté le modèle, dont nous payons d’une certaine façon le prix aujourd’hui.

Si l’on ajoute les roulements de mécaniques de cette frange du FLNC qui a cru bon de réveiller, volens nollens, les cerveaux malades des fous d’Allah, il y a en effet de quoi s’inquiéter.

Surtout si on ne prend pas les problèmes par le bon bout, comme d’habitude