talamoni2Le président de l’assemblée de Corse Jean Guy Talamoni, dans un entretien paru dans Le Figaro insiste sur l’irréversibilité de la fusion entre les deux conseils départementaux et la CTC.

Peut-être a-t-il senti que le vent de la concorde commençait à tourner à l’assemblée de Corse et que la fronde des anciens conseillers généraux pourrait à plus ou moins longue échéance  provoquer le grand retour en arrière dont rêvent depuis le début les tenants du statut quo.

D’autant que la perspective d’une victoire de la droite en 2017 est de très mauvais augure dans la mesure où elle risque de provoquer, et pour longtemps, un repli de la France sur elle-même et un regain d’un nationalisme français qui remettrait aux calendes grecques les espoirs de la famille nationaliste.

On peut, et je suis moi-même assez sévère à cet égard, déplorer que la politique du gouvernement actuel n’aie pas mieux pris en compte l’importance du règlement définitif de la question corse.

Mais la virulence des critiques portées par les forces actuellement au pouvoir à la CTC a fait oublier un peu vite qu’en Corse, et le passé en témoigne de manière éloquente, la gauche et la droite française ce n’est pas la même chose.

En même temps, et de ce point de vue la situation qui se présente est intéressante, il apparaît de plus en plus indispensable que la coalition au pouvoir en Corse obtienne en 2018 la majorité absolue à l’assemblée de Corse, ce qui implique qu’elle puisse s’élargir à d’autres forces clairement progressistes.

Nous aurons, en temps utile, l’occasion d’y revenir.